Les éditions Playbac ont lancé sur internet depuis quelques temps un journal disposant de vidéos pour les adolescents.
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Il faut aller jusqu'au bout de la vidéo
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Cet superbe éléphant mécanique se trouve à Nantes (avec d'autres animaux mécaniques- poisson baudroie, calamar géant) .
Plus de renseignements ici :
http://www.nantes.fr/culture/actualites-culturelles/machines-de-l-ile-de-nantes.html
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Personnage principal du théâtre de marionnettes créé au début du XIXème siècle par Laurent Mourguet - canut reconverti en arracheur de dents -,Guignol est aujourd'hui le symbole de l'humour lyonnais. Il connaît un grand succès populaire à partir des années 1930.
A la fin du XIXème siècle, la bourgeoisie lyonnaise s'empare du phénomène. C'est au même moment que la marionnette se transforme en spectacle pour enfants.
Petit artisan canut très modeste, le célèbre Guignol est souvent accompagné de son acariâtre épouse Madelon et de Gnafron, incorrigible ivrogne : tous trois ont régulièrement affaire avec les gendarmes.
Avec ses côtés populaire et moqueur, Guignol est l'image du Lyonnais mystique et travailleur, pudique et laborieux. Il a aujourd'hui son propre théâtre rue Louis Carrand à Lyon , un lieu qui accueille petits et grands à rire de et avec la petite marionnette lyonnaise. Ses péripéties et son esprit de satire, qui animait déjà les marionnettes italiennes sur les places publiques au temps de la censure, en ont fait un personnage intemporel.
Rédigé à 10:34 dans Sorties | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Janusz Korczak : un éducateur, un poète, un humaniste
"Sous des habits identiques battent cent coeurs différents,
et chacun soulève une autre difficulté, requiert une autre tâche,
un autre souci, un autre soin." Janusz Korczak
Parmi les grandes figures qui illuminent l'histoire de la pédagogie, celle de Janusz Korczak (1878-1942) est la plus atypique : pédiatre et pionnier de la médecine sociale, journaliste, essayiste, poète, dramaturge et romancier pour enfants, animateur de colonies de vacances et directeur d'orphelinat, premier militant des droits de l'enfant, professeur d'université et précurseur des "talk-shows" radiodiffusés, le "vieux Docteur", comme on le surnomma affectueusement, fut tout sauf un pédagogue - une catégorie professionnelle qu'il trouvait trop ancrée dans la théorie ou l'idéologie.
Il fut par contre un éducateur hors normes qui construisit son savoir-faire sur sa propre participation à la vie quotidienne des enfants et sur une connaissance concrète de leurs besoins physiques, psychiques et sociaux. Son engagement sans faille, même dans les conditions matérielles les plus difficiles, son immense respect pour l'enfant, et un dévouement qui a été jusqu'au sacrifice de sa vie (Korczak a été assassiné par les nazis au camp d'extermination de Treblinka avec les 200 enfants de son orphelinat) caractérisent l'action de Korczak et la rendent à la fois extraordinairement sympathique, universelle, toujours actuelle et absolument inimitable !
Né à Varsovie dans une famille juive libérale, Henryk Goldzmit devient Janusz Korczak avec le début de sa vie littéraire, vers l'âge de 18 ans, quand son nom de plume s'impose à son patronyme. Tôt sensibilisé à la misère urbaine, il consacre ses premiers écrits aux enfants de la rue, tout en entreprenant des études de médecine qui le conduisent à devenir un pédiatre apprécié.
Attentif aux dimensions psychosociales de la santé, il organise dès 1908 des colonies de vacances pour les enfants pauvres ce qui, à l'époque, est inédit. De ces moments de vie communautaire, Korczak tire de précieuses observations qui s'épanouiront en une pédagogie du respect et de la démocratie, proche de la sensibilité sociale de Pestalozzi dont il étudia l'héritage lors d'un séjour à Zurich, proche aussi du mouvement de l'Ecole nouvelle qui débute à la même époque avec, entre autres, Decroly, Freinet et Montessori.
Soigner les corps ne lui suffit pas. Korczak a besoin de forger les esprits, de corriger les inégalités, de fabriquer une société meilleure. Pour cela, il lui faut vivre avec les enfants, pour les enfants. Dès 1912, il abandonne sa pratique pédiatrique et devient directeur de l'orphelinat juif "Dom Sierot" (en réalité, un foyer pour cas sociaux plutôt qu'un orphelinat au sens strict). Cette "Maison des orphelins" devient aussi la sienne. Il y vit modestement dans une mansarde, veillant jour et nuit sur le bien-être de ses protégés et mettant ses idées pédagogiques à l'épreuve de la réalité.
Importance du respect
Parmi ces idées, celle qui sous-tend toutes les autres est la notion de respect. Korczak n'est pas naïf : il sait que l'amour, aussi important soit-il pour l'édification de la personnalité, n'est pas exigible de tous, pas même des parents pour leurs propres enfants. A fortiori, comment pourrait-il l'être des éducateurs ? Le respect, pas moins important dans la construction de l'identité de l'enfant, peut quant à lui être défini, codifié, enseigné et exigé. Son absence ou sa violation sont passibles de sanctions. Il y a donc ici non seulement un concept théorique mais un outil inestimable pour gérer les droits et les devoirs de chacun dans tous les domaines de la vie.
Le respect commence par celui de la personne. Korczak encourage parents et éducateurs à reconnaître l'enfant comme un être à part entière, non un adulte en devenir : "Les enfants ne sont pas les personnes de demain, ce sont des personnes aujourd'hui". Il faut respecter leurs sentiments, leur sens de l'urgence, leurs rythmes, leurs rêves, leurs secrets, leur intimité, leur droit à être pris au sérieux, leurs valeurs, leurs victoires et leurs échecs, leurs fiertés et leurs chagrins - même pour la perte d'un caillou ! Il n'y a pas plus de hiérarchie au niveau de l'âge qu'à celui des sentiments. "Lorsque je parle ou que je joue avec un enfant, écrit-il, un instant de ma vie s'unit à un instant de sa vie, et ces deux instants ont la même maturité".
Le respect, c'est aussi celui du travail, qui est source de dignité, et des lieux de vie que l'enfant doit faire siens pour s'y sentir intégré. A l'orphelinat, Korczak "lutte pour qu'on ne fasse plus […] de différence entre travaux délicats et grossiers, intelligents et stupides, propres et sales", et il débarrasse lui-même les tables du réfectoire après les repas !
Le respect des règles est une condition incontournable de la vie en groupe. Il faut donc avoir des règles, au besoin en créer, et surtout les comprendre et se les approprier, sachant que l'on respecte mieux ce qu'on a construit que ce qui est imposé. En milieu éducatif, les règles ont aussi cette vertu d'affirmer que les conflits d'enfants sont des choses sérieuses et qu'en cas de litige ou de faute, le compromis, le pardon et la réparation sont des valeurs prioritaires.
Pour mettre en pratique cet exercice varié du respect, Korczak n'a pas manqué d'inventivité. Voici certains des moyens développés par lui.
Parrainage et plébiscite
Chaque nouveau venu à l'orphelinat était placé pendant un trimestre sous la protection d'un ancien. Au terme du premier mois, puis un an plus tard, tous les enfants étaient appelés à manifester par un vote leur sentiment pour le nouveau; à choix :" je l'aime bien", "je n'ai pas d'opinion" ou "je ne l'aime pas". C'était le plébiscite. Entre les deux votes, le nouveau devait s'efforcer de mériter la confiance du groupe, et le groupe se préparer à l'intégration du nouveau. Les rejets, on s'en doute, étaient rarissimes.
Du panneau d'affichage à la "Petite Revue"
Korczak prêtait une attention particulière à la libre expression de l'enfant. Panneau d'affichage, boîte aux lettres, journal mural, gazette scolaire, réunions-débats, tout était bon pour favoriser la participation de l'enfant à la vie de l'orphelinat et à celle de la cité. Pionnier du journalisme enfantin, Korczak fonda en 1926 le premier journal écrit par des enfants pour des enfants. Dirigée par "un vieux (chauve avec des lunettes) [lui-même] pour qu'il n'y ait pas de désordre, et deux autres rédacteurs - un garçon et une fille", la "Petite Revue" sera publiée chaque semaine, jusqu'en 1939, à 150'000 exemplaires !
Le Parlement
Pour prévenir les abus d'autorité de la part des adultes et donner corps à l'idée d'autogestion, Korczak conçut un Parlement où siégeaient 20 enfants élus par leurs pairs. Ce Parlement n'avait pas qu'un rôle consultatif; c'était un organe législatif ayant pouvoir d'adopter de nouvelles lois et de se prononcer sur l'acceptation (ou le rejet) d'un pupille, d'un éducateur ou d'un autre employé de l'orphelinat. Il avait aussi mandat d'organiser des appuis scolaires, d'assurer une juste distribution des tâches ménagères ou encore d'attribuer des "cartes-souvenir" aux enfants ayant accompli quelque chose de mémorable.
Le tribunal
"L'enfant, dit Korczak, a le droit d'exiger que ses problèmes soient considérés avec impartialité et sérieux. Jusqu'à présent, tout dépendait de la bonne ou de la mauvaise volonté de l'éducateur, de son humeur du jour. Il est temps de mettre un terme à ce despotisme". Pour ce faire, Korczak établit un tribunal à la Maison des orphelins. Ses cinq juges étaient des enfants tirés au sort parmi ceux qui, dans la semaine écoulée, n'avaient fait l'objet d'aucune plainte. Le secrétaire du tribunal était un adulte chargé de recueillir les dépositions des témoins et de rédiger les procès-verbaux d'audience. Le tribunal, qui siègeait chaque semaine, avait pouvoir de juger tous les membres de l'orphelinat, y compris les adultes. Korczak lui-même a fait l'objet de cinq procès ! Le tribunal avait pour ambition de défendre les plus faibles, de soutenir l'enfant dans sa quête de justice et de renforcer le fonctionnement démocratique de l'institution elle-même. Il ne s'agissait aucunement de rendre les enfants procéduriers, moins encore de promouvoir sanctions et châtiments. D'ailleurs, sur les 109 articles que comprenait le code du tribunal, 99 aboutissaient au non-lieu, à l'acquittement ou au pardon. Parmi les 10 restants, seuls 2 amenaient une sanction grave : la mise sous tutelle de l'accusé ou son renvoi. Et même dans ce dernier cas (qui n'aurait été appliqué qu'une seule fois en plus de 10 ans), était prévue la possibilité que l'enfant renvoyé puisse demander sa réintégration après 3 mois.
Les droits de l'enfant
Korczak a été l'inspirateur de la Convention internationale des Droits de l'Enfant de 1989. Dès le début du XXe siècle, il appelait de ses vux une telle convention et son œuvre fourmille d'indications sur les droits qui lui tenaient le plus à cœur : droit au respect, à l'erreur, à la propriété, à l'éducation, à résister aux influences éducatives contraires à ses croyances, à protester contre une injustice et, même, droit à un mensonge occasionnel !
A l'éducateur d'hier comme à celui d'aujourd'hui, Korczak ne livre pas de recettes. "La vie n'est pas un recueil de problèmes d'arithmétique où il n'y a qu'une solution et deux manières de la trouver". Mais il souligne l'importance qu'il y a à s'investir pleinement dans sa tâche, à se remettre en question, à rester authentique et exigeant pour soi avant de l'être pour les autres, et à ne pas craindre de "se perdre dans l'immense forêt de la vie". "Cherche ta propre voie. Apprends à te connaître avant de prétendre connaître les enfants. […] C'est une erreur de croire que la pédagogie est une science de l'enfant et non pas de l'homme".
Texte rédigé par Daniel S. Halpérin
Rédigé à 10:15 dans La pédagogie ... autrement | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le ministère de l'éducation nationale dispose de son propre site internet sur l'usage des nouvelles technologies à l'école.
http://www.educnet.education.fr/
A cette occasion, je tiens à souligner une initiative gratuite jusqu'au 1er janvier 2008 : la mise à disposition de ressources numériques pédagogiques sur le site portail (non testé)
Rédigé à 09:48 dans La pédagogie ... autrement | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les téléphones portables cellulaires augmenteraient nettement les risques de cancers des glandes salivaires
Le risque de développer une tumeur cancéreuse de ces glandes sont près de 50% plus élevées auprès d'utilisateurs intensifs de téléphones portables (22 heures par mois).
C'est ce que révèle une étude réalisée par des chercheurs israéliens et publiée en décembre dans le American Journal of Epidemiology.
Le risque est encore plus important si les utilisateurs placent toujours l'appareil sur la même oreille (ce qu'ils font quasiment tous), s'ils ont des conversations prolongées, s'ils ne disposent pas d'un écouteur type mains libres, ou s'ils se trouvent dans des zones rurales où les radiofréquences sont plus fortes.
La recherche dirigée par le Dr Sigal Sadetzki du centre médical Tel Hashomer de Tel Aviv a été financée par l'Association internationale contre le cancer dans le cadre d'un projet de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
"Les résultats suggèrent qu'il existe un lien de cause à effet entre les téléphones cellulaires et le développement de tumeurs de glandes parotides" (salivaires), concluent les chercheurs.
Sur un groupe de 460 malades, 58 ont développé des tumeurs cancéreuses et 402 des tumeurs bénignes des glandes parotides.
Les recommandations :
Téléphoner moins d'une heure par jour avec un téléphone portable.
Changer l'appareil d'oreille.
Le mieux étant d'utiliser un kit main libre
Rédigé à 09:23 dans Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La bande annonce du film qui sort le 19 décembre 2007
Rédigé à 08:18 dans La Nature | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 12:23 dans Rire | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)